Les fabricants d’aliments et de boissons canadiens applaudissent l’adoption de mesures d’urgence pour remédier à la crise de la main-d’œuvre

La coalition des principales associations canadiennes du secteur de la fabrication des aliments et des boissons ainsi que leurs membres se réjouissent de l’annonce du gouvernement fédéral, qui met en œuvre des mesures concrètes pour remédier à la débilitante crise de la main-d’œuvre qui menace l’approvisionnement alimentaire du Canada.

Les modifications au Programme des travailleurs étrangers temporaires (TÉT) annoncées aujourd’hui par la ministre Qualtrough aideront les entreprises canadiennes à court terme, alors que le secteur compte poursuivre sa collaboration avec les gouvernements afin d’instaurer des mesures à plus long terme pour contrer les pénuries chroniques de main-d’œuvre. En particulier, l’augmentation temporaire de la limite du nombre de TÉT à 30 % pour les transformateurs alimentaires aidera à stabiliser la chaîne d’approvisionnement alimentaire.

Le secteur canadien de la fabrication des aliments et des boissons, qui compte quelque 300 000 travailleurs, fait face à une crise de la main-d’œuvre de plus en plus aiguë, certaines entreprises signalant des taux de postes vacants de 20 % et plus. Des taux d’inoccupation de cette ampleur représentent une grave menace pour l’approvisionnement alimentaire du Canada, puisque les fabricants sont désormais contraints à réduire la production, voire à cesser complètement la fabrication de certains produits.

En décembre 2021, onze associations du secteur se sont unies pour élaborer une proposition de Programme des travailleurs étrangers d’urgence recommandant la mise en place de mesures immédiates pour remédier à la crise à court terme. La coalition a collaboré étroitement avec des décideurs politiques et des représentants gouvernementaux pour proposer des solutions efficaces à la crise actuelle de la main‑d’œuvre.

L’annonce d’aujourd’hui ainsi que l’examen minutieux et approfondi des problèmes auxquels le secteur est confronté entrepris par la ministre Qualtrough représentent des étapes déterminantes pour assurer la stabilité de l’approvisionnement alimentaire du Canada. Bien que les changements annoncés aujourd’hui vont ne s’appliquent pas uniquement au secteur de la fabrication des aliments et des boissons, la ministre Qualtrough a clairement indiqué que ses décisions furent inspirées par la proposition mise de l’avant par la coalition et l’approche constructive qu’elle a mis de l’avant afin de remédier à cette crise de la main-d’œuvre. La coalition remercie également la ministre Bibeau pour son appui majeur envers le secteur et sa proposition.

Le secteur canadien de la fabrication des aliments et des boissons entend poursuivre sa collaboration avec la ministre Qualtrough pour identifier d’autres améliorations au Programme des TÉT, incluant simplifier le processus de demande et résoudre les enjeux relatifs aux délais de traitement. L’industrie est résolue à continuer de travailler de manière collaborative comme ce fut le cas en amont de l’annonce d’aujourd’hui, qui inclut des changements temporaires et permanents en soutien à l’industrie.

Membres de la Coalition

Aliments et boissons Canada
Conseil de la transformation alimentaire du Québec
Conseil canadien des transformateurs d’œufs et de volailles
Food and Beverage Ontario
Conseil des viandes du Canada
Conseil canadien des pêches
BC Food & Beverage
Association canadienne de la distribution de fruits et légumes
Association canadienne de la boulangerie
Food and Beverage Manitoba
Aliments et boissons Atlantique

Pour information: 
Carrie Croft, TSA
(C) 613.406.4986

Citations

« Tout au long de la pandémie, les fabricants d’aliments et de boissons du Canada ont continué de mener leurs activités et ainsi fait en sorte que les Canadiens aient accès aux aliments dont ils avaient besoin malgré le climat d’incertitude. L’annonce d’aujourd’hui accordera un juste répit à une main-d’œuvre épuisée et permettra aux entreprises canadiennes d’aliments et de boissons d’obtenir l’aide supplémentaire dont elles ont désespérément besoin. » – Kathleen Sullivan, présidente-directrice générale, Aliments et boissons Canada

« Au cours des quelques dernières années, notre secteur est passé de 1 700 à 10 000 postes vacants en boucherie. Le plafond de pourcentage de travailleurs étrangers temporaires limitait notre capacité de transformation et le potentiel de croissance de notre secteur. L’annonce d’aujourd’hui permettra à nos transformateurs de viandes d’embaucher des travailleurs étrangers temporaires. Toutefois, nos emplois n’ont rien de temporaire, et nous avons besoin d’une main-d’œuvre permanente à temps plein. Ces nouvelles mesures contribueront à atténuer notre pénurie de travailleurs et nous aideront à produire davantage de viande canadienne nutritive et de haute qualité pour nourrir les Canadiens et le monde entier. » – Marie-France MacKinnon, vice-présidente des Affaires publiques, Conseil des viandes du Canada

« Notre secteur joue un double rôle de service essentiel : d’une part, les agriculteurs canadiens comptent sur nous pour transformer et commercialiser leurs produits et, d’autre part, les consommateurs canadiens comptent sur nous pour se nourrir et nourrir leur famille. L’annonce d’aujourd’hui soutient l’ensemble de notre chaîne d’approvisionnement en aidant les transformateurs d’œufs et de volailles à trouver la main-d’œuvre dont ils ont besoin pour mener leurs activités. » – Jean-Michel Laurin, président et chef de la direction, Conseil canadien des transformateurs d’œufs et de volailles

« La rareté de la main-d’œuvre, que ce soit pour la formation de la relève, le perfectionnement des compétences et la rétention des travailleurs d’expérience, est une priorité nationale. Il est important aussi pour l’industrie que le gouvernement canadien simplifie les processus du programme des travailleurs étrangers temporaires afin de réduire les délais d’attente avant leur arrivée dans les entreprises canadiennes. Le CTAQ est heureux de constater que le travail des derniers mois de l’industrie alimentaire ait porté fruit. L’annonce gouvernementale d’aujourd’hui prend acte de la gravité de la situation et apporte des dispositions concrètes pour aider les entreprises manufacturières alimentaires à assurer le développement de leurs marchés. » – Sylvie Cloutier, présidente-directrice générale, Conseil de la transformation alimentaire du Québec

« Il est essentiel que le secteur de la transformation des aliments et des boissons continue d’attirer et de retenir des travailleurs pour faire face à la crise de la main‑d’œuvre. Cette annonce répond aux besoins du secteur et nous permettra de continuer à fabriquer des aliments et des boissons de haute qualité. » – Chris Conway, président-directeur général, Food and Beverage Ontario

« Le secteur des fruits et légumes frais fait face à une importante pénurie de main‑d’œuvre qui s’étend de la ferme à la chaîne d’approvisionnement. Nous nous réjouissons de l’annonce d’aujourd’hui, qui représente une première étape à court terme pour aider notre secteur à remédier à ce problème. Nous comptons travailler avec le gouvernement en vue de combler les pénuries de main-d’œuvre à plus long terme et de continuer à mettre des fruits et des légumes sur la table des Canadiens. »
– Ron Lemaire, président, Association canadienne de la distribution de fruits et légumes

« Le secteur de la boulangerie est déjà aux prises avec d’importantes pressions externes : contraintes sur la chaîne d’approvisionnement mondiale, conditions météorologiques extrêmes, sécheresse. L’annonce d’aujourd’hui aidera à atténuer certaines des graves pénuries de main-d’œuvre que connaît le secteur agroalimentaire du Canada en pourvoyant des postes dans des boulangeries de toutes les tailles, à la grandeur du pays. » – Martin Barnett, directeur administratif/directeur général, Association canadienne de la boulangerie

« Les producteurs de fruits de mer se réjouissent de l’annonce d’aujourd’hui et surtout du fait que l’on reconnaisse les difficultés supplémentaires auxquelles se heurtent les transformateurs saisonniers pour subvenir à leurs besoins de main-d’œuvre pendant les saisons de pointe. » – Paul Lansbergen, président, Conseil canadien des pêches